Synopsis : Et si la catastrophe cataclysmique qui a bouleversé la Terre et provoqué l’extinction des dinosaures n’avait jamais eu lieu ? Et si les dinosaures ne s’étaient jamais éteints, et vivaient parmi nous de nos jours ? Arlo, jeune Apatosaure au grand cœur, maladroit et craintif, qui va faire la rencontre et prendre sous son aile un étonnant compagnon : un petit garçon sauvage, très dégourdi, prénommé Spot.
Voix originales : Neil Patrick Harris, Frances McDormand, John Lithgow, Judy Greer, Bill Hader, Lucas Neff, Benjamin Bogas.
Le film a été projeté hier (14/11) en avant-première en France, au Grand Rex, mais avec un très petit nombre de spectateurs, du fait des attentats du vendredi 13 novembre. Les premiers échos sont partagés. Ainsi, la critique de Frédéric Mignard sur A Voir à Lire est assez négative tandis que celle de Cyril Maucort, sur Au café des loisirs est très positive.
Pour notre part ce sera pour le 18 novembre en fin de journée.
Mise à jour le 18/11/15 :
Il faudra patienter jusqu’au 24 novembre pour lire ma critique, car il y a un embargo jusqu’au 24 novembre pour la presse. Désolé.
Mise à jour le 24/11/2015
Il y avait donc embargo (incompréhensible à l’heure d’un internet sans frontières, d’autant qu’il y avait déjà eu une avant-première parisienne et que les premières critiques étaient publiées [1]) ce qui faisait que nous nous attendions au pire [2]. J’étais cependant sorti enthousiaste et fasciné de la projection presse. Cela se serait traduit dans ma critique que je fais le plus souvent à chaud.
L’embargo a donné le temps de la réflexion, de la pondération et surtout d’échanger avec d’autres journalistes [3]. Près d’une semaine plus tard, mon enthousiasme doit être largement pondéré. Il faut relever une technique de tout premier plan, à tel point que je me suis demandé à plusieurs reprises si l’animation ne se faisait pas sur fond d’images réelles (comme pour Minuscule, la vallée des fourmis perdues !). A la limite, seul le(s) dinosaure(s) faisai(en)t tâche dans le décor tant il(s) avait(en)t une structure beaucoup plus "grossière", comme s’il s’agissait de deux techniques différentes. Ceci explique d’ailleurs en partie ma fascination pour les décors et l’arrière-plan. Donc, nous avons là un top technique qui dépasse le 9/10 !
En revanche, ce qui est plus boiteux, c’est le scénario, basé sur une uchronie : la météorite qui devait frapper la Terre et, par la même, les dinosaures d’extinction... n’a fait que nous frôler sans résultat catastrophique. Le monde est donc totalement différent et le récit se situe dans la préhistoire où les dinosaures et les préhominidés cohabitent, pas nécessairement pour le meilleur.
Nous découvrons alors des dinosaures agriculteurs et qui cultivent du maïs [4] alors que les humains sont en quelque sorte des parasites, en particulier "Spot", je jeune humain... qui nous est présenté avec des attitudes très canines ! Comme Ulysse ils feront un très long voyage et reviendront à la maison après de très nombreuses aventures. Celles-ci sont exaltantes, parfois grandioses, de temps en temps terrifiantes pour les tout petits. Une partie de l’odyssée reprend d’ailleurs des codes au western. Tout cela fait que la cible et difficile à cerner. En tout cas les plus petits risquent d’être effrayés, tandis que les adolescents et les adultes saisiront certains enjeux, et les passerelles avec d’autres genres... mais avec un goût de trop peu. Ce voyage sera dès lors le maillon faible de ce film à voir probablement en famille et donc on s’émerveillera avant tout pour la qualité technique de l’animation, Pixar oblige !