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CINECURE
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Cinécure est un site appartenant à Charles Declercq et est consacré à ses critiques cinéma, interviews sur la radio RCF Bruxelles (celle-ci n’est aucunement responsable du site ou de ses contenus et aucun lien contractuel ne les relie). Depuis l’automne 2017, Julien apporte sa collaboration au site qui publie ses critiques et en devient le principal rédacteur depuis 2022.

Les chroniques Cinécure de RCF durant l’été...
Winter’s Tale (Un amour d’hiver) Akiva Goldsman
En DVD, Blu-Ray, VOD...
Article mis en ligne le 1er septembre 2014

par Charles De Clercq

Winter’s Tale est un film sorti à la mi-février de cette année. Je n’avais pas assisté à la projection presse car le film était projeté sans sous-titres. J’envisageais de le voir en salle et les circonstances ont fait que je n’ai pu m’y rendre.

Profitant de la sortie du film en DVD, Blu-Ray... l’éditeur m’a fourni le film à l’occasion de sa sortie ce mercredi 13 août. Je l’ai donc visionné pour en faire écho ici puisque mes chroniques hebdomadaires de Cinécure sur RCF sont en vacances d’été jusqu’au 31 août.

A fréquenter les forums sur Internet, le film avait mauvaise réputation critique et il n’avait pas eu le succès escompté. Qu’en est-il, finalement ?

Deux heures après avoir lancé le film, après les mots "The End", je dois bien avouer que sans être un chef d’oeuvre, il est bien plus intéressant que je ne craignais.

De quoi s’agit-il ? C’est l’adaptation d’un roman de Mark Helprin Winter’s Tale paru en 1983 (lien vers la fiche Wikipedia américaine), traduit en français sous le titre "Conte d’hiver" (voir illustration ci-contre).

Roman de plus de 600 pages, réputé inadaptable à l’écran. Akira Goldsman en a réalisé un film qu’il a aussi scénarisé et produit.

Histoire d’amour new-yorkaise en mode fantastique qui traverse les âges, débutant en 1895 pour se terminer en 2014 après une longue halte en 1916. Le film convoque les forces du bien (notamment sous la forme d’un cheval blanc ailé) et du mal (Lucifer, interprété par Will Smith et son subalterne, Pearly Soames, joué par Russel Crowe) dans cette histoire qui flirte avec le temps et les étoiles.

Peter Lake (Colin Farrell) veut rompre les ponts avec son ancien patron (le suppôt de Lucifer, Russel Crowe) ce que ce dernier n’accepte pas. Il mettra donc toutes ses forces pour le poursuivre et lui faire regretter sa défection. Peter, cambrioleur de son état, va être sauvé par un cheval blanc qui a des capacités magiques (faire d’énormes sauts et voler) et le mettre en lien avec une belle femme rousse Bevernly Penn (Jessica Brown Findlay) qui souffre de tuberculose et est mourante. Alors qu’il la cambriole, Peter va être séduit par son jeu de Brahms au piano et surtout sa beauté.

On se doute que les forces du mal vont s’opposer à cet amour. Finalement, Beverly mourra et Peter, à défaut de la rejoindre, perdra la mémoire. Nous le retrouvons presque cent ans plus tard pour une nouvelle quête, identitaire cette fois. Où conduira-t-elle notre héros ? Que va-t-il découvrir ? Que serons les forces du bien et du mal en 2014 ? Voilà ce que nous réserve la dernière partie de ce film.

Alors, certes, pas un grand film et si Colin Farrell (surtout) et Russell Crowe sortent leur épingle du jeu, en revanche, Will Smith manque de crédibilité et de consistance. N’empêche, si vous avez aimé des films comme The Foutain de Darren Aronofsky ou Cloud Atlas des frère et soeur Andy et Lana Wachowski et Tom Tykwer, vous ne serez pas dépaysés. Si la magie vous enchante et que vous vibrez aux histoires d’amour qui dépassent le temps et les embûches, n’hésitez pas à regarder ce film qui sort donc en DVD, Blu-Ray, VOD ou téléchargement ce 13 août 2014 (cliquez sur l’illustration pour agrandir).



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