Synopsis : À New York, un mystérieux homme défiguré blesse Alex, un inspecteur de police lancé à ses trousses. Immobilisé à l’hôpital, Alex fait la rencontre de Léo, un garçon de onze ans qui possède la faculté de sortir de son corps. Comme un fantôme, invisible de tous, il s’envole et passe à travers les murs. Le gangster défiguré menace la ville avec un virus informatique. Grâce aux pouvoirs extraordinaires de l’enfant, Alex reprend son enquête.
Voix originales : Audrey Tautou, Jean-Pierre Marielle, Edouard Baer, Jackie Berroyer, Patrick Ridremont.
Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli avaient réalisé Une vie de chat en 2010. Film noir, mais d’animation qui se déroulait à Paris sur fond de notes de jazz (et que je n’ai pas eu l’occasion de voir). Cinq ans plus tard, nous quittons Paris pour New York et les gratte-ciels de Manhattan. Si le genre policier est encore présent, c’est plutôt le mélange du genre fantastique avec celui des superhéros qui nous est proposé et gageons que Phantom Boy aurait pu faire partie de l’univers d’un comics. On se prend de sympathie pour ce gamin préadolescent, qui est traité pour un cancer, semble-t-il, et qui peut sortir pour un temps limité hors de son corps. Celui-ci reste figé, mais capable de parler ce qui est une des clés de voute du scénario puisque cela permet à notre "héros" de donner des informations à un policier décrié par ses supérieurs tant il commet de bourdes et qui n’est plus crédible quand il crie "au loup" ou plutôt à l’infâme personnage avec un masque qu’il porte pour camoufler son terrifiant visage. C’est qu’il y a là derrière une histoire horrible que nous découvrirons à l’écran (ou pas ?).
On vous laisse découvrir à l’écran le duo, voire le trio (oui, il y a une fille, journaliste, qui pourrait jouer un rôle clé dans l’histoire, surtout si elle est amoureuse de notre policier cloué dans un fauteuil roulant à l’hôpital (mais ce dernier est le seul à se souvenir d’avoir rencontré le "fantôme" du jeune gamin.
L’animation essentiellement basée sur le dessin, à la main, sur papier, m’a déçu par certains aspects, en particulier les personnages à qui on a ajouté un effet de vibrations ou de fourmillements censés montrer qu’ils sont vivants... mais qui devient vite désagréable. C’est donc plus l’histoire qui m’a plus que l’animation, le dessin et la technique utilisés !