Synopsis :
1. Année 2029. John Connor, leader de la résistance, continue la guerre contre les machines. A Los Angeles, la peur d’un futur incertin s’aggrandit pour John quand les espions TECOM révèlent une nouvelle parcelle SkyNet qui peut l’attaquer de deux fronts : le passé et le futur. Ce qui changera à tout jamais la guerre (Cinebel).
2. Le leader de la résistance John Connor envoie le sergent Kyle Reese dans le passé pour protéger sa mère, Sarah Connor et préserver l’avenir de l’humanité. Des événements inattendus provoquent une fracture temporelle et Sarah et Kyle se retrouvent dans une nouvelle version du passé. Ils y découvrent un allié inattendu : le Guardian. Ensemble, ils doivent faire face à un nouvel ennemi. La menace a changé de visage (Allociné).
Acteurs : Arnold Schwarzenegger, Jason Clarke, Emilia Clarke, Jai Courtney, Matt Smith, Sandrine Holt, J.K. Simmons.
Un petit "coup de gueule" pour commencer :
Oui, mais le film ?
A la sortie de la projection, j’étais plutôt satisfait, alors que je craignais le pire. Le soir même, les premiers avis faisaient état d’une réception américaine très négative.
Alors ce n’est pas un grand film, mais c’est un très honorable blockbuster qui revisite la franchise Terminator. C’est peut-être, la meilleure ou la moins mauvaise des suites de la franchise. La 3D est efficace et, bien que passive, elle m’a paru beaucoup moins fatigante que lors d’autres projections et les images restaient lumineuses.
Il y a tant que rebondissements dans le scénario que l’on ne peut rien écrire à se sujet sans dévoiler des pans entiers de l’intrigue. Comme geek modéré, j’ai beaucoup apprécié la façon dont ce volet revisite les premiers, y compris à l’aide de trucages et d’images de synthèse. C’est que l’on ne perd pas de vue ce que nous connaissons déjà depuis le premier épisode. Ceci nous est présenté avec un nouveau "point de vue", un nouveau regard qui permettra aux vrais geeks et fan de calculer les diverses boucles temporelles et de chercher les éventuels paradoxes.
Un jargon pour les geeks
Tout ceci est "expliqué" à l’aide d’un langage jargonnant et pseudo scientifique qui a fait rire les fans invités à la projection presse et rire jaune quelques journalistes ! Ce n’était pas un problème pour moi. J’ai vu cela comme du second degré. Nous sommes dans un "croyable disponible" dans les univers de science-fiction qui rend les choses "vraisemblables" si l’on tient pour acquis les présupposés de la chose. En réalité, mon seul problème vient de l’impossibilité de faire voyager du métal dans le temps. Or, le premier Terminator contient du métal ! A discuter entre fans et ne boudons pas notre plaisir.
Le rire et la peau d’Arnold !
J’ai beaucoup apprécié l’auto-dérision par rapport au personnage d’Arnold Schwarzenegger et en particulier de son âge. Il y a un humour de la part des scénaristes et de l’acteur qui montre qu’ils ne sont pas dupes du jeu dans lequel ils sont partie prenante. Ainsi vous serez séduit(e)s... ou pas par les (tentatives de) sourires d’Arnold mais aussi par les réflexions sur sa vieille peau qui ne le rend pas obsolète pour autant ("I am old, not obsolete") !
Embargo oblige, le dossier presse est réduit à la portion congrue : un synopsis. Il y a très peu de photos officielles disponibles. Aussi pour ceux qui aiment les anecdotes, n’hésitez pas à lire celles publiées par Alllociné.
En résumé, le film ne démérite pas (voir également cette critique de Première) et il remplit les conditions propres à remplir les salles durant l’été. Le bouche à l’oreille devrait faire le reste (plus que le retour que je fais ici) et l’on verra ce qu’il en est dans une semaine ou deux. Un conseil : ne quittez pas la salle avant la fin du générique. Il y a un bonus de quelques secondes qui ouvrent sur un "avenir" et un "à venir" de la franchise et du film !