Présentation : Le célèbre acteur italien Saverio Crispo est mort depuis dix ans. Un hommage digne de ce nom s’organise dans son village d’origine. Mais Saverio était un vrai latin lover. Ses multiples ex-femmes, ses filles et arrière-petits-enfants se retrouvent tous, et surtout toutes, dans la grande maison familiale. Mais si tout semble se préparer pour le mieux, très rapidement, les événements partent en vrille. De révélations en disputes, de rires aux larmes, d’amour à la jalousie, la villa devient le théâtre de retrouvailles des plus tumultueuses. Cristina Comencini nous conte une histoire de femmes portant un regard sur les hommes, mais aussi un film en forme d’hommage à la comédie italienne dans tout ce qu’elle a de plus réjouissant.
Ci-contre, la réalisatrice, Cristina Comencini.
Acteurs : Jordi Mollà, Marisa Paredes, Virna Lisi, Angela Finocchiaro, Valeria Bruni Tedeschi.
J’ai vu Latin Lover en projection publique avec un public enthousiaste et définitivement acquis après quelques minutes. Le film débute avec les débuts de notre latin lover au cinéma grâce à des extraits de ses films (reconstitués pour nous au sein de la fiction bien entendu !). C’est l’âge d’or du cinéma italien qui nous est proposé en nous faisant découvrir cet acteur dont toutes les femmes tombaient amoureuses. Ce sont l’épouse officielle, les précédentes, les amantes, maîtresses et autant de filles dont le prénom commence par S., comme Saverio, qui sont réunies dans une belle villa pour un hommage à l’occasion du dixième anniversaire de sa mort.
Ces femmes sont mises en valeur par des actrices véritablement au service de leurs rôles et arrivent à nous émouvoir, à nous faire rire et parfois même éclater de rire. Leurs rivalités et complicités s’affichent à l’écran de façon jubilatoire. C’est aussi l’histoire d’un homme qui était celui de toutes les femmes, mais aussi celui d’un seul homme, sa doublure pour les cascades, mais aussi son ami et amant. Il ne s’agit pas d’un film sur l’homosexualité et la bisexualité, mais d’un film sur un homme vu à travers le regard de ses femmes, de ses filles. Des femmes qui ont connu Saverio, mais sans le posséder, sans avoir la mainmise sur lui, car il échappait au rôle dans lequel on aurait voulu l’enfermer.
C’est une salle enthousiaste qui a applaudi à la fin de la projection. Nous étions nostalgiques d’un cinéma italien que Cristina Comencini a évoqué à notre mémoire grâce à cet amant italien !
Diaporama
Bande-annonce :