Synopsis : Vincent Chase, une star de cinéma, sa bande de potes, Eric, Turtle et Johnny, sont de retour, tout comme l’ex-agent de Vincent, Ari Gold, aujourd’hui à la tête d’un studio. Ils n’ont plus forcément les mêmes objectifs mais leur complicité va les aider à survivre dans le monde impitoyable de l’industrie du cinéma à Hollywood.
Acteurs : Adrian Grenier, Jeremy Piven, Jerry Ferrara, Kevin Dillon, Haley Joel Osment, Debi Mazar.
Adaptation de la série éponyme, Entourage brosse avec humour un portrait un peu caustique du milieu du cinéma hollywoodien.
A entendre des confrères critiques, le film parlera davantage aux fans de la série. Il sera donc vu avec plaisir par tout spectateur qui connait la série, ce qui, je l’avoue, n’était pas mon cas alors que je suis sériephile ! J’ai voulu en avoir le coeur net et j’ai commandé la série dont je viens de visionner quelques épisodes. Elle compte huit saisons, nonante-six épisodes d’une durée de 20 à 30 minutes. Doug Ellin, le créateur de la série est aux commandes de l’adaptation cinématographique. En fait, ce sont aussi les acteurs de la série qui se retrouvent dans le film, avec les mêmes rôles... et une dizaine d’années de plus. La bande de jeunes a muri et bénéficie de l’expérience de la série.
En fait, le film se base sur le même canevas que la série et apparaît comme un super épisode avec beaucoup plus de moyens. Il y a donc une critique (contrôlée - on ne crache quand même pas dans la soupe) du milieu du cinéma (hollywoodien) avec les recettes habituelles, dont l’humour sexe/scato déjà présent dans la série et typique des comédies américaines. le producteur Mark Wahlberg tenait depuis longtemps à faire cette adaptation qui, je le rappelle, devrait attirer les fans de la série. Les autres découvriront une comédie typique américaine sans autre prétention que de faire rire, avec le clinquant habituel, les bateaux de luxe, les belles femmes et voitures, le tout croulant bien entendu sous le luxe.
Même si on oubliera assez vite, il y a quelques personnages "remarquables", entre autre un financier texan et son fils. Il y a même un clin d’oeil au mariage homo, certes un peu grivois mais "gay-friendly". Il faut aussi regarder le générique final pour la conclusion !
Vous pouvez prolonger cet article par la lecture de l’article de Thibault Van der Werve sur Cinephilia. Ce jeune critique à l’avantage de bien connaître la série.