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CINECURE
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Cinécure est un site appartenant à Charles Declercq et est consacré à ses critiques cinéma, interviews sur la radio RCF Bruxelles (celle-ci n’est aucunement responsable du site ou de ses contenus et aucun lien contractuel ne les relie). Depuis l’automne 2017, Julien apporte sa collaboration au site qui publie ses critiques et en devient le principal rédacteur depuis 2022.

Greta Gerwig
Barbie
Sortie du film le 19 juillet 2023
Article mis en ligne le 25 juillet 2023

par Julien Brnl

Genre : Comédie

Durée : 114’

Acteurs : Margot Robbie, Ryan Gosling, Issa Rae, Hari Nef, Simu Liu, Kingsley Ben-Adir, Ncuti Gatwa, America Ferrera, Kate McKinnon, Ariana Greenblatt, Will Ferrell, Emma Mackey...

Synopsis :
A Barbie Land, vous êtes un être parfait dans un monde parfait. Sauf si vous êtes en crise existentielle, ou si vous êtes Ken.

La critique de Julien

Hi Barbie ! Hi Ken ! Et bienvenue à vous, à Barbieland ! Car « Barbie », le film basé sur la gamme de poupées du même nom de Mattel, débarque enfin dans nos salles de cinéma ! Or, c’est si peu de dire qu’on attendait ce film avec énormément d’impatience, surtout depuis les premières images de ses deux acteurs principaux dans leur accoutrement, dévoilées sur les réseaux sociaux il y a un an. Mais depuis le lancement de son époustouflante campagne promotionnelle à succès, on n’en pouvait plus d’attendre le film de Greta Gerwig, à qui l’on doit notamment les films indépendants « Lady Bird » et « Les Filles du Docteur March », tandis qu’on lui doit aussi le scénario de cette comédie (très) atypique, coécrite avec son fidèle collaborateur (compagnon à la ville), le cinéaste Noah Baumach. Alors qu’il s’agit sans doute de la production la plus attendue de cet été au cinéma, c’est avec énormément de plaisir que nous avons donc découvert « Barbie », avec Margot Robbie dans la peau de celle-ci, et Ryan Gosling dans celle de Ken. Alors, cette vie en plastique, est-elle si fantastique ? Et vous, est-ce que ça vous arrive (aussi) de penser à la mort ?

Contextuellement, « Barbie » n’est pas une idée récente qui est tombée du ciel de Warner Bros. Pictures et de ses producteurs. En effet, le développement d’un film sur l’univers de ce jouet a commencé en septembre 2009, alors que Mattel s’était associée avec Universal Pictures. Mais sans résultats. En avril 2014, la société s’est alors associée à Sony Pictures pour produire un film, avec, dans l’idée, l’humoriste et actrice Amy Schumer dans la peau de la célèbre poupée, laquelle fut engagée en décembre 2016. Sauf qu’elle a finalement décliné le rôle pour divergences artistiques, alors que le film, lui, n’avait toujours pas de réalisateur, mais au moins un scénario, écrit à trois, et retouché par les talents de Diablo Cody (on lui doit les scénarios de « Juno », « Young Adult » et « Tully », tous trois de Jason Reitman, et respectivement sortis en 2007, 2012 et 2018), tandis que le film n’avait toujours pas de metteur(e) en scène. Finalement, en août 2017, c’est Anne Hathaway qui signait pour ledit rôle, tandis qu’Alethea Jones fut engagé pour réaliser le film. Mais c’était sans compter sur l’expiration des droits de Sony sur le projet, lesquels pris fin en octobre 2018, tandis que le projet fut transféré à Warner Bros. Pictures, voyant le départ de tous ceux qui avaient, jusque-là, travaillé dessus. Alors que Patty Jenkins (« Wonder Woman ») fut brièvement considérée pour le poste de réalisatrice, c’est finalement à Greta Gerwig qu’est revenue cette opportunité, après que Margot Robbie a signé pour l’interpréter en janvier 2019, suivi par Ryan Gosling dans la peau de Ken, en octobre 2021. Ce qui nous amène aujourd’hui à ce film tout de rose vêtu, lequel, sous ses airs de comédie excentrique, superficielle, et quelque peu figée, est bien la surprise qu’on en attendait. Bref, on vous dit tout le bien (et le mal, aussi) qu’on en a pensé, en commençant par une petite mise en bouche, le tout, bien entendu, sans spoilers !

Pour Barbie Stéréotypée (Robbie), c’est donc tous les jours la vie en rose ! Place alors à un réveil en musique (au son du titre « Pink » de Lizzo), elle qui se brosse les dents, prend une bonne douche, enfile sa robe Vichy rose, se fait un toast, s’envole dans les airs pour atterrir dans son Cabriolet Corvette et se rendre à la plage, où elle dira bonjour à toutes les autres Barbies, et à tous les Ken présents. Or, autant dire que les salutations peuvent durer longtemps ! Les Barbies évoluent alors dans une utopie matriarcale, où elles où règnent et occupent toutes les fonctions, dont principalement des postes universitaires, tels que médecins, avocats et politiciens, tandis qu’elles ont toutes des prix Nobel. Les Ken, eux, se livrent alors à des activités récréatives. D’ailleurs, le métier de Ken (Gosling), c’est « la plage », tandis qu’il essaie de tout faire pour que sa bien-aimée le remarque, tout en étant incapable, par exemple, de surfer. En effet, ce dernier ne vit seulement que si Barbie le regarde, dans la bonté de son regard. Tout ce beau monde se retrouve alors pour terminer chaque journée par une soirée dansante (au son cette fois-ci du tube « Dance the Night » de Dua Lipa), puis par une soirée fille. Pour toujours. Autrement dit, les Ken n’y sont pas conviés, humiliant Ken, et le rendant jaloux et rebelle dans son incompétence à courtiser. Sauf que pendant cette soirée dansante, Barbie fera dérailler le disque, tout en demandant à ses homonymes si leur est déjà arrivé de penser à la mort, sans comprendre d’où lui vient cette question. Mais la poupée - qui ne sait pas (encore) qu’elle en est une - reprendra ses esprits, tandis que la soirée, elle, reprendre de plus belle ! Mais le lendemain, la journée sera bien plus différente. Réveil déprimé, haleine de chacal, douche très froide, toast trop grillé, chute pour atteindre sa voiture, et surtout des pieds... plats ! Bref, rien ne va plus pour Barbie depuis sa curieuse et spontanée affliction de la veille (tandis que les paroles du titre de Lizzo changeront en conséquence !). Sous les conseils avisés de ses amies, elle rendra visite à Barbie bizarre, une paria locale, qui vit recluse, et qui pourrait l’aider, laquelle lui dira qu’il lui faudra se rendre dans le « Vrai Monde », dont les Barbies ont alors connaissance, et qu’elles pensent aussi parfait et féministe que Barbieland, et où Barbie Stéréotypée pense être également être autant aimée et adulée, elle qui a toujours tout fait, avec ses compatriotes, pour rendre les femmes de ce monde fortes, puissantes, indépendantes. C’est donc en s’y rendant par un certain moyen (!) que Barbie Stéréotypée pourra espérer retrouver sa vie d’avant, au cours d’une mission à finalité existentielle, que les studios Warners Bros. Pictures ont d’ailleurs réussi à garder judicieusement secrète. On ne vous en dira donc absolument rien ! Une chose est certainement, le temps est compté pour Barbie, elle qui attrape de la cellulite sur ses jambes, tandis qu’elle se verra, malgré elle, accompagner. En effet, Ken s’est caché sur la banquette arrière de son Cabriolet, dans l’espoir, lui, d’être enfin considéré. Mais heureusement pour lui, comme pour elle, puisqu’ils sont armés de leurs rollers, eux qui débarqueront à Los Angeles, sur la Venice Beach !

D’entrée de... jeu, Greta Gerwig et les chefs décoratrices Sarah Greenwood et Katie Spencer ont réalisé là un hallucinant travail de cinématographie, nous embarquant dans un irrésistible univers de cinéma flashy et bariolé, lequel va alors débouler dans le nôtre ! Après une ouverture parodiant « 2001 : l’Odyssée de l’Espace » (1968) de Stanley Kubrick, découverte dans le premier trailer du film, alors que résonne la voix-off d’Helen Mirren, nous expliquant ensuite la vie à Barbieland, le monde et la Barbie Dreamhouse de la poupée s’avèrent être inspirés ici de l’architecture moderniste du milieu du siècle, que l’on retrouve notamment à Palm Springs (à la Kaufmann Desert House de Richard Neutra), alors la metteure en scène est parvenue ici à capturer tout ce qui est amusant et ridicule dans ces modèles de jouets pour fillettes, ici illustrés dans un monde tel qu’on n’en avait encore jamais vu ! Tous les décors recréés en grandeurs réelles foisonnent alors de second degré, et de rose ! Il faut dire que la scénographie du film a entraîné une pénurie internationale de rose Pantone 219, utilisée ainsi pour les décors du film. On apprécie dès lors énormément les intentions de la production d’avoir respecté ici le fait que tout cet univers n’est finalement qu’un jouet, et qu’il se devait donc de donner le sentiment d’être tactile, maniable par l’être humain, et cela jusqu’aux détails, en témoignent, par exemple, l’absence d’eau lorsque Barbie se douche, ou le fait de ne pas savoir mettre en bouche sa brosse à dents lorsqu’elle se les nettoie. La photographie emprunte aussi aux décors et au ciel naturels de San Jacinto, en Californie, tandis que le film utilise ici des effets spéciaux au minimum syndicat, préférant des artifices (invisibles) plus mécaniques, mais surtout plus respectueux, et finalement plus kitsch, mais allant parfaitement de pair avec l’univers de Barbie. On devine ainsi les sangles de harnais utilisées, ici et là, dans les quelques cascades que nous offre l’intrigue, dont lorsque Ken est éjecté de sa planche de surf, en rebondissant sur la vague... en plastique ! De même, les décors simultanés en arrière-plan que parcourent Barbie et Ken pour se rendre dans le « Vrai Monde » sont ici réalisés en carton, ce qui offre du charme, à la fois désuet et authentique, à la démarche prise par cette adaptation, ne dénaturant aucunement le matériel de départ, au grand bonheur de Mattel, prêt à s’en mettre plein les poches grâce à sa poule aux œufs roses... Dans l’absolu, « Barbie » respecte donc l’univers de la poupée révolutionnaire, et offre une transposition cinématographique léchée et très amusante de celui-ci, tandis que le film parvient, astucieusement, à confronter l’absurdité de cet univers délirant à nos propres failles, et sujets d’actualité, alors bien inscrits dans notre société patriarcale...

En effet, Barbie découvrira très vite la « violence sous-jacente » qui règne dans le « Vrai Monde » à l’égard des femmes et de la manière dont on les y considère, tandis que Ken se sentira, lui, enfin respecté, et se verra même admirer pour la première fois, tout en y trouvant beaucoup de plaisir, et d’idées. Car si à Barbieland, la poupée est reine, il n’en est véritablement rien dans le « Vrai Monde » ! Greta Gerwig et Noah Baumach profitent alors ici de l’incursion du duo dans notre monde pour parler de la relation homme/femme, de l’histoire de celle-ci par l’objet capitaliste, fachiste et consumériste que représente finalement Barbie, et des maux et complexes que la poupée a pu engendrer chez les petites filles et la femme par son image parfaite. Par le biais de ce jouet, les scénaristes montrent surtout que la femme peut trouver son indépendance sans l’aide de l’homme (ici Ken), lequel, fragile, et en pleine crise existentielle, peut trouver, quant à lui, du réconfort dans le patriarcat (nul n’est prophète en son pays, même s’il faut des diplômes pour réussir dans le « Vrai Monde » - ou beaucoup d’argent ; mais ça, c’est un autre débat...), et devenir ainsi toxique. "Barbie" met alors le doigt ici sur des vérités intrinsèques de nos comportements de dominance et d’ego (majoritairement ici masculins, qu’on se le dise), Barbie et les siennes parvenant à faire ressortir les faiblesses des hommes et leur jalousie, tandis qu’elles vont s’émanciper au-delà de leur condition de poupée, et s’humaniser, tout comme Ken. « Barbie » prône donc l’idée que l’on peut devenir et être qui l’on veut, homme et femme, pour autant qu’on nous l’explique, lesquels ne connaissent rien d’autre que ce qui leur est imposé tout naturellement, depuis toujours. Nous ne sommes donc pas programmés pour être mis dans des cases, tandis que nous pouvons toutes et tous exprimer librement nos sentiments, et être écoutés, aussi bien donc ici les Barbies que les Kens. Car dans le monde de Barbieland, assujettit par les femmes, Barbie ne méprise aucunement l’homme, mais lui manque tout de même d’attention... Et même si Barbie n’aime pas Ken comme lui l’aime, ce n’est pas pour autant qu’elle doit vivre sa vie avec des œillères, et cela ne fait surtout pas de lui un être perdu, sans valeurs, même si, d’après lui, il ne vaut rien sans sa dulcinée, étant donné que l’on ne dit pas « Barbie, Ken », mais bien « Barbie et Ken ». Or, c’est bien à tout un chacun de trouver son chemin, sans dépendre de l’autre, ou de modèles préétablis ou dictés, voire imposés (le « Ken-dom »), par manque de connaissance. De plus, un homme sans pouvoir ne fait pas de lui... une femme (comme se questionne l’un des employés de Mattel) ! Évidemment, tout cela est tourné ici en dérision, mais l’ensemble offre suffisamment de réflexion et de pertinence pour sonner juste, malgré, il faut bien le reconnaître, certaines idées farfelues, et complaisantes...

Alors que Mattel est à la coproduction du film, et s’apprête à toucher des millions de dollars de bénéfice sur les entrées du film, mais également sur les produits dérivés, le film se devait de ne pas trop critiquer cette entreprise créée en 1945 par Harold Matson et Elliot Handler, alors que la poupée, elle, fut créée par la femme de ce dernier, Ruth Handler, ayant donné à la poupée le prénom de sa fille Barbara, et à la poupée Ken celui de son fils, Kenneth. Grâce à leur entreprise, et création, allant à l’encontre du style asexué et rond des poupées de l’époque, ceux-ci entrèrent ainsi dans l’histoire du jouet pour petites filles, tandis que la maison est aujourd’hui dirigée par le PDG Christopher Sinclair. Autrement dit, ce sont des hommes qui sont à l’origine et à la direction du jouet, lesquels s’en fichent, finalement, des rêves des petites filles, eux qui ne sont intéressés que par l’argent. À cet égard, Will Ferrell, joue ici un PDG de Mattel complètement à l’ouest, qui, en l’état, n’est jamais pris au sérieux, empêchant, dès lors, toute critique constructive de l’entreprise, et de son personnage. Autrement, on peut rire ici de Mattel, mais pas trop non plus (« Elle - Barbie - ne risque rien ; c’est Mattel », une réplique à prendre à double sens) ! Aussi, en jouant des stéréotypes, « Barbie » ne s’en éloigne forcément pas, mais ouvre à la critique sociale avec beaucoup d’auto-dérision, et de savoir-faire ; d’humour ! Cependant, le mot « patriarcat » est beaucoup trop ici souligné et rabattu dans la dernière partie du film, quitte à le sortir de manière artificielle, le desservant. Au bout d’un moment, on a compris le message, lui qui perd ainsi en efficacité, en fluidité de propos, d’autant plus qu’une relation mère/fille s’invite également ici dans l’aventure, mais également entre créatrice(ou presque)/création. Sans vous en dire davantage, les moments que partagent ces dernières sont particulièrement émotifs, d’autant plus que résonne dans les oreilles la douce voix de Billie Eilish, avec son titre « What Was I Made For ? ». Ces moments de dialogues, hors du temps, et de ces mondes aussi peu égalitaires les uns que les autres, s’écoutent alors comme des vérités aussi touchantes que progressistes sur notre condition d’humain, sur notre capacité d’être « celui qui imagine, et non l’idée ». Joli !

Mais « Barbie » ne serait pas la réussite qu’elle est sans l’implication de son casting, en commençant par Margot Robbie, absolument sublime dans la peau du jouet, et cela même quand il pleure, alors que les larmes - de vraies larmes - coulent sur son visage au fur et à mesure que son personnage s’humanise, tandis que Ryan Gosling lui vole un peu la vedette, avec sa chevelure blond platine, son sourire charmeur et (surtout) ses muscles apparents. L’acteur est parfait dans son personnage, et joue à fond la carte de Ken et, in fine, de l’homme insipide, prêt à n’importe quoi pour qu’on l’estime, le respecte. Tandis qu’il avait déjà poussé la chansonnette dans le chef-d’œuvre « La La Land » de Damien Chazelle, Gosling remet d’ailleurs ici le couvert avec le titre « I’m just Ken », lors d’une incroyable scène de comédie musicale à ravir les fans du genre, s’étendant sur plusieurs minutes, alors que son personnage est en pleine remise en question, et s’affronte finalement... avec lui-même, ressentant ainsi la « Ken-ergy » ! Mais le reste du casting n’est pas en reste, avec notamment Michael Cera dans la peau en plastique d’Allan, soit l’ami de Ken, unique en son genre, mais que personne n’écoute, mais également Kate McKinnon dans le rôle de Barbie bizarre (qui donne froid dans le dos des autres Barbies, et qui fait toujours le grand écart), sans oublier America Ferrera dans un rôle qu’on tiendra secret, si ce n’est qu’il offre un clin d’œil à celui qu’elle jouait dans la série « Ugly Betty », ainsi que quelques caméos. Mais autant dire que l’ensemble des acteurs.rices sont formidables de générosité, et n’en font jamais trop.

Bonbon acidulé prêt à casser la baraque de Barbie au box-office américain (et mondial), « Barbie », malgré ses grandes qualités, restent cependant un énorme produit marketing, à l’image des nombreux placements de produits bien visibles (plus de 200 !), dont pour Channel ou Chevrolet, alors qu’on peut y voir à de très nombreuses reprises le prochain modèle SUV électrique Chevy Blazer SS 2024. Sans parler de... "Barbie" ! Cela pour dire que le film de Greta Gerwig manque certainement de finesse, de remise en question quant à ses parti-pris, mais certainement pas de cœur, ni d’audace. Car il en faut pour oser s’attaquer, et réaliser un film sur le jouet le plus connu au monde, tout en ayant trouvé un intéressant parallèle avec notre société, à pertinemment exploiter ! Pour autant, nous gardons bien en tête qu’il s’agit là d’un film visant premièrement à grandement enrichir ses producteurs, et donc à remettre en question par rapport à ce qu’il critique et défend, en toute honnêteté malhonnête. Mais si l’on s’en tient au film, alors le résultat est aussi rafraîchissant, amusant, qu’étonnamment touchant. Bref, il ne faut jamais se fier aux apparences !



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