Mon premier film islandais (dans ce festival et probablement dans ma vie cinéphile !) que ce drame/comédie (romance ?) de Benedikt Erlingsson.
Commençons par cette photo intrigante :
Le synopsis n’aidait pas beaucoup plus : Un cavalier émérite rend visite à sa voisine. Le charme opère. En rut, son étalon entend bien lui aussi, faire le beau pour séduire une jument ! Voici un film qui porte bien son titre, qui parle d’hommes et… d’islandais : ces chevaux de petite taille qui n’ont jamais subi de croisements depuis les années 900. Tirant le meilleur parti de décors saisissants, Benedikt Erlingsson livre un (premier) film de fables ironiques, poétiques, romantiques et fatales à la fois, qui ausculte un microcosme humain à travers les mirettes de jolis canassons. Une oeuvre d’humeurs, récompensée par six Edda, les Oscars islandais.
J’ai vu le film et, s’agissant, notamment de chevaux, j’ai été désarçonné si je puis jouer sur les mots. Il est probable que cela est dû à un manque de références à la culture islandaise mais surtout au fait que quelques clés de lecture m’ont échappé. Les contraintes du calendrier font que cette chronique est publiée après la projection publique du film ce mercredi soir.
Ce film sera projeté demain mercredi 11 juin, à 22h00, à Flagey 5. Ce sera tard pour certains, mais n’hésitez vraiment pas à vous y rendre, après avoir lu cette chronique !
Gardez à l’oeil que celui des chevaux sert de porte d’entrée dans cinq (ou six, petit trou de mémoire) histoires tantôt humoristique, tragique, émouvante dont le point commun est, d’une part un petit village islandais, de très beaux paysages et surtout de splendides chevaux !
S’agissant d’oeil, le regard est important. Les villageois s’observent constamment à l’aide de jumelles dont l’on voit miroiter le reflet au loin. Ils se regardent, s’observent... Et là-dedans, des chevaux, de beaux chevaux dont certains devront payer les conséquences de leurs actes (notamment celui qui fait l’objet de la photo ci-avant) ou de celles des humains.