Synopsis : Etre vampire au 21ième siècle n’est pas une affaire simple. Voilà ce que découvrent les réalisateurs de documentaires qui suivent un trio de co-habitants sanguinaires pendant leurs occupations journalières à Wellington, Nouvelle-Zélande. Mais lorsqu’ils transforment le hipster Nick en vampire, les rôles sont soudain inversés. Ce n’est pas le novice qui doit apprendre les ficelles du métier, mais bien les immortels qui doivent être initiés au monde moderne des tendances de la mode, de Facebook et des nouvelles technologies. Jamais auparavant l’intégration dans la société n’a été aussi difficile pour les sangsues.
Acteurs : Jemaine Clement, Taika Waititi, Jonathan Brugh, Stuart Rutherford ,Ben Fransham Jackie van Beek, Cori Gonzalez-Macuer.
En anglais un mockumentary ou faux documentaire (ou encore documenteur pour jouer sur mot et consonance). Cela se passe dans l’univers des vampires (et accessoirement des loup-garous !). Autant dire que le film ne vise pas à faire peur mais à (vous) faire rire et que le but est totalement et clairement atteint.
Les réalisateurs se jouent des codes des films de genre avec un humour toujours jubilatoire. Que ce soit dès le début le réveil qui sonne à 6h (ou plutôt 18h00) à côté du cercueil, en passant par la difficulté d’entrer dans une boîte de nuit, la rencontre avec deux petites filles vampires qui iront passer la nuit chez un pédophile (avec l’issue que l’on peut supposer sur l’inversion des victimes) à la mention de l’alpha-mâle chez les loup-garous, à la fin du film, au générique, tout concours à faire rire le spectateur avec intelligence. On appréciera les coups... de dents à Twilight et à l’auto-dérision sur le genre documentaire en lui-même.
Les réalisateurs (une première dans la réalisation pour Jemaine Clement) sont tous deux acteurs dans ce "documentaire" qui confronte des immortels à la dure réalité du monde d’aujourd’hui (voir synopsis ci-avant). Alors sans être un grand film de génie, ce film de Jemaine Clement et Taika Waititi devrait nous faire découvrir avec bonheur que des films néo-zélandais peuvent être bons même s’ils durent moins d’une heure trente !