Synopsis : Aya a grandi dans un orphelinat douillet depuis qu’elle est bébé et ne sait pas que sa mère avait des pouvoirs magiques. Aimée et choyée, la fillette de 10 ans n’a jamais voulu quitter son cocon et son cher ami Custard. Espiègle, rusée, elle mène son petit monde par le bout du nez ! Lorsqu’un couple étrange vient l’adopter, Aya se rebelle et suit sa nouvelle famille à reculons... Mais que peuvent bien cacher ce mystérieux Mandrake et cette inquiétante Bella Yaga ? Au rythme des enchantements, une aventure extraordinaire attend l’adorable effrontée... car ses prétendus parents ne sont autres que des sorciers !
Un film des studios Ghibli ne peut que susciter l’enthousiasme familial : enfants et adultes. L’attente était donc grande après de nombreux succès mérités de ces studios mythiques. Et, malheureusement cette dernière production risque de décevoir les adultes (c’est notre cas). C’est que l’on a quitté le classique "dessin" pour une animation informatisée avec des personnages en trois dimensions (NB : le film n’est pas en 3D). Sans faire de jeu de mots, l’on perd du coup la "magie" de l’image. Le film (assez court) est prévu au Japon pour une sortie télévisée. Peut-être aurait-il dû suivre le même trajet, via les streaming.
Nous n’allons pas spoiler l’histoire (le synopsis en dit déjà assez) mais celle-ci est parfois touffue et introduit des arcs narratifs qui ne sont pas ou peu exploités. L’image est très lumineuse. Les vêtements sont bien rendus et, curieusement, ce n’est pas le cas du traitement très curieux des cheveux qui donnent l’impression d’une coiffure sur laquelle on aurait largement abusé de laque. Mais il maque la magie Ghibili et surtout, il manque sérieusement d’une histoire !
L’histoire de cette petite fille (qui sait ce qu’elle veut) et d’une sorcière plaira peut-être à un jeune public. Mais ne vous attendez pas, comme adulte, à y trouver la magie Ghibli car, hélas, le fils Miyazaki n’a pas hérité des talents paternels.