Synopsis : Vincent a une vie tranquille. Ancien vétéran, il est assez décadent, controversé, négatif, alcoolique et joueur. Il a une liaison sympathique avec une prostituée enceinte. Mais cette tranquillité est perturbée par larrivée de nouveaux voisins, une mère et son fils de 11 ans dont il va devenir la babysitter...
Acteurs : Bill Murray, Naomi Watts, Melissa McCarthy, Chris O’Dowd, Terrence Howard, Kimberly Quinn, Nathan Corddry.
Un film plein de bons sentiments, à l’américaine. Bill Murray égal à lui-même dans ce rôle d’un type totalement bougon, profiteur et vénal qui va se convertir et changer son coeur grâce à une petit garçon juif, Oliver. Bien entendu cela se laisse regarder. On se doute du point d’arrivée et on s’en réjouira mais le film est assez mineur et très convenu.
Le film se laissera donc regarder mais s’oubliera probablement assez vite.
Quelques anecdotes glanées sur le site Allociné sur lequel on pourra trouver également une bande-annonce en version originale sous-titrée en français :
- Un jour le réalisateur Theodore Melfi alors que celui-ci était au volant et lui dit : "Ted Melfi, je ne sais pas qui vous êtes, mais j’adore votre script !"(*). Il s’est avéré que l’acteur s’était beaucoup reconnu dans le personnage de St. Vincent : il l’a par la suite enrichi avec l’aide du cinéaste.
- St. Vincent de Van Nuys est un script en réalité déjà porté à l’écran ; par Martin Brest, en 1979. Sa version, Going in Style, mettait en scène George Burns, Art Carney et Lee Strasberg qui, pour briser leur routine de retraités, décident de faire un casse. Le film de Melfi reprend ce background de base mais change les personnages et leurs histoires.
- La genèse de St. Vincent de Van Nuys vient de deux épisodes de la vie de son réalisateur Theodore Melfi. Le premier est le décès du frère de Melfi à 38 ans : le cinéaste a alors adopté sa nièce de 11 ans. Alors qu’on avait demandé à l’enfant d’écrire sur une personne lui rappelant un saint, elle compara Melfi à St. Will de Rochester, le saint patron des enfants adoptés. Le second : les retrouvailles de la femme du réalisateur avec son père qu’elle n’avait pas vu depuis ses neuf ans et avec qui elle noua dès lors une forte relation avant sa mort dix ans plus tard.
A noter qu’en France le film a été diffusé directement en streaming sur la chaîne payante Netflix !
(*) Je ne connaissais T. Melfi non plus. Normal, c’est son premier long métrage (il n’avait réalisé que quelques courts jusqu’à présent !).
Bande annonce en VO :
Bande annonce en VF :