Synopsis : L’harmonie flamande Sainte-Cécile et l’harmonie wallonne En Avant sont toutes deux sélectionnées pour représenter la Belgique à la grande finale européenne. Mais quand le soliste de Sainte-Cécile s’éteint brusquement sur le podium, Elke, la fille du chef d’orchestre flamand, a une idée pour sauver la finale : se payer Hugues, le fabuleux trompettiste de leur concurrent wallon. Brabançonne est une comédie musicale romantique, 50% wallonne, 50% flamande et 100% belge.
Acteurs : Amaryllis Uitterlinden, Arthur Dupont, Liesa Naert, Philippe Résimont, Koen Van Impe, Jos Verbist, Michel Van Dousselaere, Erika Sainte.
Un film complètement belgo-belge que l’on aura bien du mal à "vendre" hors de nos frontières. Il ne s’agit pas d’un chef d’oeuvre ni même d’un grand film mais d’une oeuvre "jubilatoire" pour qui peut assumer sa "belgitude", ses clichés et ses contradictions.
Plus qu’un film et plutôt qu’une comédie musicale, il s’agit d’un film "en chanson", un film presqu’enchanté par des acteurs qui ont plaisir à (sur)jouer et se donner à fond dans cette histoire de fanfares en concurrence sur fond d’histoire d’amour entre un wallon (interprété par le français Arthur Dupont) et une flamande. Brabançonne est rempli de clichés totalement assumés sur les relations entre wallons et flamands et surtout sur les perceptions que chacun à de l’autre.
Il s’agit peut-être d’une dernière tentative belgicaine au vu de l’évolution actuelle de nos institutions (et en ce domaine, je suis totalement incompétent pour en saisir et prévoir tous les enjeux). Il n’empêche, j’ai eu beaucoup de plaisir à voir ce film. Une sorte de madeleine à déguster sans se prendre la tête, simplement, pour rire de très bon coeurs de nos travers et de ceux que nous pensons appartenir aux autres, en face !