Synopsis : Le film est basé sur l’histoire vraie d’une bande de pêcheurs de Cornouaille qui ont fait un carton inattendu avec leur album de chants de marins. Danny, un producteur musical londonien cynique, va fêter l’enterrement de vie de célibataire d’un copain dans le petit village de pêcheurs Port Isaac. Quand il voit les ’Fisherman’s Friends’ chanter sur le quai, il est bouleversé par leur performance. Danny est déterminé à les engager avec un contrat d’enregistrement, mais ces pêcheurs sont assez obstinés. C’est grâce à leurs personnalités sincères et décomplexées que Danny va finalement découvrir ce qui est vraiment important dans la vie.
Acteurs : James Purefoy, Daniel Mays, Tuppence Middleton, David Hayman, Maggie Steed, Dave Johns, Noel Clarke.
Tout de go, il faut signaler que ce biopic ou plutôt cette adaptation d’une histoire vraie aurait mérité un grand réalisateur. Ce film est du genre Full Monthy et aborde des thèmes qui pourraient être traités par Ken Loach. Mais nous sommes (très) loin de ces références. Et pourtant, il s’agit d’un feel good movie qui, en toute subjectivité pourra plaire aux amateurs du genre (dont nous sommes !). Faute de dossier presse, il est difficile de démêler l’écheveau qui se tisse entre la véritable histoire de ces dix marins pêcheurs et l’inévitable liberté que prend le réalisateur - pour le meilleur et/ou le pire - dans ce genre d’adaptation. Il y a certes des invraisemblances dans le récit, mais aussi les rebondissements attendus, sans compter la dramatisation au risque d’en faire trop. Mais ce sont les codes du genre et même s’ils ne sont pas gérés de main de maître, ils offrent ici un film qui fait plaisir à voir ou plutôt à entendre, car c’est la bande musicale qui devrait ravir certains (comme elle à pu marquer à l’époque où les chants et le groupe furent connus du grand public britannique.
Et c’est finalement ce qui pourra plaire (nous sommes de ceux-là), ce cinéma qui offre un moment d’émotion, de tendresse, de joie, de fascination pour avoir découvert une profonde humanité dans un groupe qui (se) fait du bien. Alors, les péripéties du scénario c’est second, voire secondaire. Parce que l’on retrouve de ces ambiances, comme dans Pride ou A Street Cat Named Bob qui réchauffent le coeur. On s’abstient de coter le film, mais le coeur a été touché. Du coup, le critique à même acheté un CD du groupe !
Bande annonce (VO)