Synopsis : Merrin Williams a été tuée dans des circonstances aussi atroces qu’inexplicables. Ignatius Martin Perrish, l’homme qu’elle aimait, est le seul suspect. Au premier anniversaire du meurtre, il passe la nuit à boire au point de perdre conscience de ce qu’il fait... Le lendemain matin, il se réveille avec une terrible gueule de bois et... une paire de cornes qui lui sort des tempes. Il se découvre rapidement doté d’un nouveau pouvoir. Même s’il ne comprend pas ce qui lui arrive, il compte bien utiliser son macabre don pour retrouver le monstre qui a tué Merrin et par là même, détruit sa vie. Si la prière et la bonté ne l’ont mené nulle part, il est temps de prendre sa revanche et de donner sa chance au diable...
Acteurs : Daniel Radcliffe, Juno Temple, Heather Graham, Kelli Garner, Max Minghella, Joe Anderson, Kathleen Quinlan, James Remar.
Il s’agit pour Daniel Radcliffe de son premier film après la saga Harry Potter. En effet, bien que nous ayons déjà vu en salle d’autres films : The Woman in Black (La dame en noir), Kill Your Darlings et What If (Et (beaucoup) plus si affinités), la production de Horns a commencé en 2012, avant les 3 précités.
C’est dire qu’avec ce film réalisé par Alexandre Aja qui adapte le roman homonyme de Joe Hill, fils de Stephen King, notre jeune sorcier change complètement de registre même s’il ne quitte pas ici l’univers du fantastique.
Il surfe même sur plusieurs vagues, le fantastique, l’horreur, le drame, le thriller et même le comique et l’humour assumés !
Pour peu que l’on adhère aux conventions du genre fantastique, le spectateur assiste à une expérience jubilatoire et cathartique. Certains devineront assez vite l’identité de l’assassin de Merrin Williams (Juno Temple) mais ce n’est pas bien important aux côtés des discours engendrés par la rencontre avec Ig cornu qui délie toutes les langues avec un imaginaire typiquement chrétien (les forces diaboliques étant représentées par des serpents).
A propos du rôle joué par Daniel Radcliffe, Alexandre Aja dit ceci : "Lorsque nous avons entamé le casting, j’ai cherché pour le rôle d’Ig un acteur capable d’incarner la dimension à la fois sombre et romantique de l’ange déchu. En d’autres termes, un comédien naturel et plein de charme même avec une paire de cornes sur la tête. (...) Ig devait plaire aux hommes comme aux femmes pour susciter la compassion chez chacun. Toutes ces réflexions m’ont naturellement conduit vers Daniel Radcliffe, qui se trouvait en plus être un admirateur du livre", explique le metteur en scène, en poursuivant : "Le personnage d’Ig est un rôle symbolique présentant une palette émotionnelle très étendue, qui donne l’occasion à Daniel de mettre en valeur une facette de son talent que l’on avait rarement vue jusqu’ici."
Le fantastique, l’humour parfois très politiquement incorrect, les effets spéciaux et la bande musicale se conjuguent à la prestation des acteurs pour nous offrir un film somme toute jubilatoire, réflexion sur le bien et le mal dont la fin n’est même pas téléphonée !