Rasskazy, film russe, réalisé et scénarisé par Mikhail Segal, nous raconte l’histoire d’un jeune écrivain qui se présente chez un grand éditeur moscovite. Il lui propose d’éditer son recueil de quatre nouvelles. L’éditeur refuse, prétextant que les lecteur préfèrent aujourd’hui un roman.
Son recueil se retrouve donc dans une poubelle... mais il sera récupéré par quatre personnes, quatre lecteurs qui permettront de rendre compte à l’écran autant de nouvelles. Même si cette fiction permet de relier ces récits indépendants, ceux-ci ont le même défaut que ceux du film 90 minutes déjà recensé en ces pages.
Il est probable qu’un spectateur russe sera plus sensible et comprendra mieux que moi la critique virulente d’un système et de la corruption ambiante. A noter, l’histoire du préparateur de mariage et de l’après-mariage (entendons le divorce potentiel) ainsi que celle qui traite en montée en puissance de la corruption à tous les niveaux de la structure sociale et/ou politique.