Synopsis : 1987. Alors qu’il est en fuite, l’Autobot Bumblebee trouve refuge dans la décharge d’une petite ville balnéaire de Californie. Il est découvert, brisé et couvert de blessures de guerre, par Charlie, une ado qui approche de ses 18 ans et cherche sa place dans le monde. Et quand elle le met en marche, elle se rend vite compte qu’il ne s’agit pas d’une voiture jaune ordinaire.
Acteurs : Hailee Steinfeld, Pamela Adlon, John Cena, Stephen Schneider.
Il faut ici faire un aveu - au risque de passer pour un newbie, à défaut de paraître incompétent comme critique dans ce genre de cinéma... - "Bumblebee" n’avait absolument aucune signification pour celui qui signe cette (brève) critique, qui pensait avoir affaire à une énième variation sur un "petit robot". Très vite, il fallut se rendre à l’évidence, c’était un tout autre univers dont il était et serait question, à savoir celui de Transformers ou, plus exactement (à ce qu’il nous semble) un préquelle ou une variation sur un thème. C’est que Bumblebee est connu par les fans et que ceux-ci sont donc en territoire connu. Il faut donc accepter l’univers proposé et ses règles (et donc tout ce qui semble bien être une impossibilité physique, à moins de bouleverser les lois de la physique quantique ! Mais bon, on fait comme si. Et, de prime abord, en l’absence de tout référentiel, cela avait l’air de ressembler à Chappie, à savoir l’histoire d’un robot qui prend peu à peu conscience de son identité (à défaut de parler d’humanité !).
L’accent, Disney oblige, est largement mis sur les jeunes adolescents en montrant les aventures de Charlie (Hailee Steinfeld) et "Momo" (Jorge Lendeborg Jr.) (vu notamment dans Love Simon). S’agissant de monter... celui va exhiber ses pectoraux en enlevant sa chemise pour couvrir la tête (et donc les yeux) de Charlie à sa demande, prouvant ainsi qu’ils pouvaient avoir confiance en Bumblebee ! Sauf que dans le plan suivant, alors que la chemise s’est envolée, Momo sort de la voiture avec un blouson qu’il ne portait pas en y entrant et alors qu’il n’avait rien emporté avec lui. Un confrère nous dit : "pruderie" de la part de Disney. Pourquoi pas, mais alors pourquoi montrer ses pectoraux. Nous, on pense plutôt à une erreur durant le tournage de ces plans. Peu importe, là, le peu d’adolescence qui nous restait à disparu, et l’on a décroché de la tête !
L’on suppose encore que la critique de Julien sera plus judicieuse et plus étoffée que celle-ci !