Synopsis : Des centaines d’années après qu’un évènement apocalyptique ait détruit la Terre, l’humanité s’est adaptée pour survivre en trouvant un nouveau mode de vie. Ainsi, de gigantesques villes mobiles errent sur Terre prenant sans pitié le pouvoir sur d’autres villes mobiles plus petites. Tom Natsworthy - originaire du niveau inférieur de la grande ville mobile de Londres – se bat pour sa propre survie après sa mauvaise rencontre avec la dangereuse fugitive Hester Shaw. Deux personnages que tout oppose, qui n’étaient pas destinés à se croiser, vont alors former une alliance hors du commun, destinée à bouleverser le futur.
Acteurs : Stephen Lang, Hugo Weaving, Robert Sheehan, Ronan Raftery, Colin Salmon, Hera Hilmar.
Pour ne pas gâcher le plaisir du spectateur en "spoilant" l’intrigue, cette critique sera donc volontairement réduite, alors que nous avons l’habitude d’articles documentés et longs. Ici, ce sera donc, court, pour ne dire que l’essentiel : est-ce que l’on a aimé ou pas ?
Il s’agit ici d’une adaptation d’un roman de science-fiction écrit par Philip Reeve et publié en 2001, ainsi que le premier volume de la série de livres Tom et Hester (Mortal Engines Quartet) que nous n’avons pas lu. Le film s’inscrit dans la foulée d’autres adaptations de romans essentiellement destinés aux adolescents. Il s’agit ici d’un univers que certains appellent steampunk, post-apocalyptique, se situation au 32e siècle. Aux commandes Christian Rivers qui a notamment assuré les effets spéciaux de films de Peter Jackson (e.a. Le Seigneur des anneaux, Le Hobbit) à qui l’on doit le scénario. Autant écrire de suite que nous avons été bluffé par l’univers graphique, par les inventions visuelles et scénaristiques plus encore que par l’intrigue, qui répond à des règles assez classique du genre et que l’on vous laissera découvrir à l’écran. Pour le coup, une vision en IMAX est clairement un plus. Tous nos confrères ne partagent pas ce point de vue. Certains sont franchement déçus, tandis que d’autres ont apprécié la création de l’univers mais n’accrochent pas à la deuxième partie. Tout comme il y a une série de roman, l’on doit s’attendre, si le film reçoit un accueil enthousiaste du public, qu’il aura une ou plusieurs suites. Il ne faut pas se leurrer en effet, c’est l’aspect financier de l’opération qui guide(ra) tout.
Objectivement, nous reconnaissons volontiers que le film n’apporte rien de concret au cinéma, mais dans la foulée, nous reconnaissons également que la fantaisie et l’invention visuelle du film sont si riches que la séduction l’a emporté sur tout autre point de vue. Au besoin, n’hésitez pas à demander l’avis de vos amis ou consultez l’avis de consoeurs et confrères, tel celui d’Hubert Heyrendt dans la Libre (pdf).