Synopsis : En 2008, Sami Benboudaoud découvrait l’enfer de Neuilly-sur-seine ! Dix ans plus tard, alors que tout va pour le mieux pour Sami qui termine brillamment ses études de sciences politiques, plus rien ne va pour son cousin Charles de Chazelle. Depuis la défaite de son idole Sarkozy aux présidentielles, il a sombré dans une profonde dépression quand sa famille perd toute sa fortune et doit quitter Neuilly. Rejetés de tous, les Chazelle trouvent refuge chez Sami, cité Picasso, à Nanterre ! Dès lors, pour Sami et les habitants de sa cité, la vie ne sera plus jamais un long fleuve tranquille.
Acteurs : Samy Seghir, Jérémy Denisty, Denis Podalydès, Sophia Aram, Chloé Coulloud, Joséphine Japy, Valérie Lemercier.
On prend les mêmes et l’on pond une suite au film pour adolescents sorti en 2008 et qui semble avoir cartonné (nous ne l’avons jamais visionné). C’est le même réalisateur qui s’attache à cette suite qui invite à un parcours inverse, cette fois-ci de Neuilly à la banlieue suite à une sombre affaire de maltraitance animale qui met l’usine de production de viande de porc de Stanislas de Chazelle (Denis Podalydès) sous les feux des projecteurs de la presse, de la justice et des impôts. La majorité des acteurs et des actrices du premier volet sont de la partie. Nous prenons donc le film comme tel, sans pouvoir puiser dans ses racines. L’impression première est que le film est très français, lié à son histoire politique récente. C’est que Sarkozy n’est plus là et qu’il y a désormais Macron sur qui il faut compter. L’on surfe donc sur l’actualité récente et l’on se dit que s’il avait été réalisé aujourd’hui, il aurait intégré l’affaire Alexandre Benalla ! Le film est donc très franco-français et devrait plaire dans l’Hexagone.
Malgré les nombreux gags de situation Neuilly sa mère, sa mère ! a ses limites et peine à faire rire tout du long film que l’on vous conseille de regarder jusqu’à la fin du générique qui apporte quelques rebondissements grâce à quelques capsules. S’il y a la satire du milieu politique et des revirements de situation, elle est quand même secondaire et sur ce thème, la série télévisée Baron Noir joue à un tout autre niveau.
Certains (en particulier ceux/celles qui étaient devant l’écran il y a dix ans) prendront le temps d’une distraction d’été pour un film gentil, amusant, rigolo parfois, mais sans plus. D’autres attendront la sortie en télévision.
Bande-annonce