Synopsis : Les meilleures intentions finissent souvent par se retourner contre vous… Dans cet opus, Ethan Hunt accompagné de son équipe de l’IMF – Impossible Mission Force - et de quelques fidèles alliées sont lancés dans une course contre la montre, suite au terrible échec d’une mission.
Acteurs : Tom Cruise, Henry Cavill, Rebecca Ferguson, Simon Pegg, Michelle Monaghan, Alec Baldwin, Vanessa Kirby, Angela Bassett, Ving Rhames, Sean Harris
Il y a plus de cinquante ans, une série faisait ses débuts à la télévision, inaugurant un concept qui s’étalera sur sept saisons. S’il y a eu ensuite Mission impossible, 20 ans après de 88 à 90, c’est surtout la reprise cinématographique qui a marqué les esprits avec un acteur phare et emblématique, Tom Cruise. Plusieurs réalisateurs vont se succéder : Brian de Palma (1996), John Woo (2000), J.J. Abrams (2006), Brad Bird (2011) et enfin Christopher McQuarrie en 1015 qui rempile cette année pour une suite.
D’un film à l’autre, deux personnages sont récurrents. C’est que tout comme dans la série télévisée Mission Impossible est avant tout une équipe... dont les membres ne se retrouvent pas dans tous les épisodes ! Ainsi, à la télévision, sans compter Bob Johnson (la voix des messages), nous retrouvions de saison en saison Willy Armitage (Peter Lupus) et Barney Collier (Greg Morris) alors même que le chef d’équipe Jim Phelps ne rejoint la saga qu’à partir de la deuxième saison (sur les sept), après le départ de Steven Hill (Dan Briggs).
Il en est de même pour les adaptations au cinéma. Pour celle qui nous concerne, deux protagonistes ont été présents dans toute la franchise : Ethan Hunt (Tom Cruise) et Luther Stickell (Ving Rhames). En réalité, ce qui marque le spectateur, c’est l’univers "Mission Impossible" qui donne l’identité au film. De là à écrire que les acteurs importent peu, ce serait un pas que je ne franchirais pas tant la présence de Tom Cruise est prégnante dans le film et on peut dire qu’il évolue en sagesse et intelligence à chacun des épisodes. Il garde même une forme excellente que beaucoup lui envieront à cet âge ! C’est que Cruise réalise lui-même des (voire ses) cascades (et il semble que ce soit le cas pour Simon Pegg). Tom Cruise s’est même blessé lors d’une cascade (il s’est brisé la cheville) et la scène aurait été gardée à l’écran pour plus de réalisme.
Nous nous situons directement après l’épisode précédent. Il y est toujours question du Syndicat sur fond de loyauté et de dissolution de l’équipe de Mission Impossible. Nous retrouvons également la femme mystérieuse interprétée par Rebecca Ferguson. La Suédoise donne encore une fois son corps et son charme très ambigu à Ilsa Faust qui se retrouve très souvent sur la route d’Ethan ! Que (lui) veut-elle ? Qui est-elle ? Quel est son but ? Qui manipule-t-elle et/ou par qui est-elle manipulée ? A découvrir à l’écran donc. Avec aussi l’antagoniste du volet précédent, Solomon Lane à qui Sean Harris donne un visage inquiétant, voire angoissant. Ajoutons un nouveau venu, Henry Cavill, dans le rôle de August Walker que la CIA impose à Ethan pour travailler avec lui. Rôle intéressant et complexe dans l’intrigue.
Le film fait songer à un mixte entre Indiana Jones pour l’action et Tintin pour le découpage/montage proche d’une bande dessinée. Certes il n’y a pas autant de violence dans Tintin, mais au final, celle-ci n’est pas gore. Et les exploits sont plus spectaculaires que dans le précédent, même si l’on retrouve moins de situations "à l’ancienne" : si les déguisements sont encore présents, les pièges et faux semblants de la série le sont moins.
Un blockbuster à ne pas bouder !
Alors c’est un blockbuster, ne nous leurrons pas ! Mais étant donné les conventions du genre, le contrat est parfaitement rempli. Nous aurons l’émotion, l’action, les doutes, même si nous savons que l’équipe gagnera (bien entendu). Qu’il pleuve ou pas lors de la sortie, ruez-vous dans les salles ce sera un grand moment de divertissement ! D’autant qu’il n’est pas impossible qu’un septième volet suive d’ici quelques années... en espérant cependant que l’on n’arrive un jour à un énième épisode avec des acteurs en fin de carrière comme dans les Expandable (par exemple).