➡ Vu au cinéma Caméo des Grignoux - Sortie du film le 07 février 2018
Signe(s) particulier(s) :
– ultime volet de la saga débutée en 2013, adaptée de la série télévisée "Belle et Sébastien" (1965) ;
– Clovis Cornillac succède à Nicolas Vanier et Christian Duguay à la réalisation d’une de ses adaptations, en plus d’y camper le rôle du méchant, Joseph ;
– il a fallu quatre chiens pour incarner Belle à l’écran, dont Garfiel, Fort et Fripon, présents depuis le premier film, ainsi que Isabeau, une femme, ce qui a facilité le tournage avec les chiots ;
– c’est Andrew Simpson, dresseur invétéré, et notamment pour le cinéma, qui a travaillé en amont du tournage avec les chiens pour les entraîner, comme il l’avait déjà fait pour les deux premiers opus.
Résumé : Deux ans ont passé. Sébastien est à l’aube de l’adolescence et Belle est devenue maman de trois adorables chiots. Pierre et Angelina sont sur le point de se marier et rêvent d’une nouvelle vie, ailleurs... Au grand dam de Sébastien qui refuse de quitter sa montagne.
Lorsque Joseph, l’ancien maître de Belle, ressurgit bien décidé à récupérer sa chienne, Sébastien se retrouve face à une terrible menace. Plus que jamais, il va devoir tout mettre en œuvre pour protéger son amie et ses petits...
La critique
Voilà que débarque sur nos écrans le troisième et dernier volet de la série de films adaptés de la série télévisée "Belle et Sébastien". Force est de constater que les grands-parents et leurs petits-enfants ont répondu présent aux aventures de Sébastien et sa chienne, principalement tournées en Haute Maurienne Vanoise.
Clovis Cornillac réalise ici un travail de réalisation correct, dans lequel Belle et Sébastien vont devoir s’unir à nouveau pour faire face à une situation impromptue. En effet, après avoir sauvé Angelina d’un crash d’avion, voilà qu’ils se retrouvent maintenant confrontés à Joseph, le prétendu propriétaire de Belle, désirant alors la récupérer, elle et ses chiots. Mais la paire ne se laissera pas faire...
On retrouve ici l’univers initiatique et bucolique de la série télévisée, tout comme ses paysages naturels, enneigés et sauvages de haute montagne, même si le réalisateur n’a pas le sens des (grands) espaces. Fidèle à l’esprit de la série, ce dernier chapitre n’y va pas par quatre-chemins, et nous dévoile un récit dans la continuité logique des précédents, somme tout tracé, et sans ambiguïté. C’est le type d’histoire ultra accessible et formatée pour toute la famille, où les enjeux sont primaires et instinctifs. D’ailleurs, on y retrouve cette fois-ci un grand méchant, campé par Clovis Cornillac lui-même, qui s’exécute avec honneurs dans l’exercice du Mal à l’état pur, imaginé pour l’occasion par une dessinatrice de bandes dessinées. Mais la surprise de cet épisode vient bien de ses quelques moments d’émotions qui parsèment son action, appuyant la relation qui lie l’homme et l’animal, quand il ne le tue pas.