➡ Vu au cinéma Acinapolis Jambes - Sortie du film le 17 janvier 2018
Signe(s) particulier(s) :
- second film du réalisateur Brian Smrz, ayant davantage travaillé comme coordinateur de cascades et réalisateur de seconde équipe sur de nombreux blockbusters ;
- film tourné au Cap, en Afrique du Sud.
Résumé : Travis Conrad, tueur d’élite d’une organisation paramilitaire, est tué en mission en Afrique du Sud. Mais une procédure médicale expérimentale mise en place par ses employeurs le ramène temporairement à la vie, lui offrant 24 heures supplémentaires. Dans cette course contre la mort, comment Travis va-t-il pouvoir se sortir de ce piège ?
La critique :
On se demande bien ce que l’acteur américain Ethan Hawke (quatre fois nommé aux Oscars tout de même) est venu faire dans cette galère musclée sur fond de vengeance. Mais on comprend par contre pourquoi le film n’a pas eu "la chance" de voir le jour dans de nombreux pays...
"24h Limit" souffre dès le départ d’une histoire inintéressante, et qui met en plus du temps à démarrer. Il est question d’un tueur (travaillant pour une organisation paramilitaire) tué en mission, mais ramené à la vie afin de terminer le travail. Mais suite à une trahison qu’il découvrira en chemin, il se retrouvera à faire équipe avec sa cible, histoire de se venger, et notamment de la mort récente de son épouse et son fils.
Film d’action parsemé de science-fiction, cette course contre la montre se regarde comme une série B bourrative sous testostérone, alors maintes fois déjà vue dans son fond.
Du point de vue du spectacle, les scènes de combats et d’armes à feu sont bien chorégraphiées, tandis qu’elles resservent leur lot d’effets sanguinolents, qui devraient dès lors plaire aux fans du genre. Quant à la photographie, elle offre parfois de belles prises de vues, notamment celles des paysages sud-africains filmés au court de l’intrigue.
Dans l’ensemble, "24h Limit" peine à soulever l’intérêt du spectateur, la faute au second degré dans lequel se dévoile cette histoire incohérente, qui ne permet dès lors pas d’installer une quelconque empathie pour le personnage principal du film, interprété par Ethan Hawke. Son drame sonne alors bien trop premier degré, appuyé par des apparitions et flash-back assez grossiers...