➡ Vu au cinéma Acinapolis Jambes - Sortie du film le 29 novembre 2017
Signe(s) particulier(s) :
- Jon Lucas et Scott Moore scénarisent et réalisent une fois de plus les aventures d’Amy, Kiki et Carla après "Bad Moms" ;
- après "Tout... sauf en Famille" (2008) et "Joyeux Bordel !", le duo de scénaristes semblent plus qu’apprécier la période des fêtes pour présenter ses comédies, très grasses.
Résumé : Comme toutes les mères de famille, Amy, Kiki et Carla angoissent à l’approche de Noël. Entre les cadeaux, la cuisine, la décoration, l’organisation et la préparation, c’est toujours les mêmes qui s’y collent… Et pour compliquer les choses, leurs propres mères, exigeantes et critiques, s’invitent à la fête !
Au bout du rouleau, elles décident de prendre les choses en main et de s’éclater. Cette année l’esprit de noël va sérieusement trinquer…
La critique
Un film de femmes scénarisé par des hommes... Après "Bad Moms" en 2016, dans lequel l’image de la mère parfaite véhiculée par les médias et la société était mise à mal, Amy, Kiki et Carla sont de retour aujourd’hui à la veille de Noël, alors qu’elles s’activent aux fourneaux, à la déco, aux cadeaux (etc.) pour ainsi réaliser le plus parfait des Noëls pour la famille (et le mari dans tous ça ?). Mais c’est sans compter, de plus, sur le débarquement (imprévus) de leurs mères, venues pimenter les préparatifs...
En plus des fêtes, on retrouve ainsi nos trois meilleures amies en proie à leurs mères, intrusive depuis le décès du mari pour la première, péremptoire suite à une éducation "à la dure" pour la seconde, ou profiteuse pour la dernière. Bref, tout ne sera pas de tout repos pour Amy, Kiki et Carla.
Une fois de plus, la comédie américaine nous ressort l’apologie de l’esprit des fêtes de Noël vu par les Américains, tout en stéréotypant l’image de la mère de famille, alors qu’il tente d’en casser les préjugés, ce qui est bien ennuyant...
Alors que le discours est pompeux, celui-ci rabâche toujours la même chose autour des mères, tout en se contredisant, que ça soit à coup de culpabilité injustifiée, ou de quiproquos insupportables. Sans oublier les principales vannes, aussi bien l’une que l’autre inspirées par le phallus.
Heureusement, les seconds-rôles féminins (autrement dit les mamans des mamans) bien dosés viennent apporter un peu de nouveauté dans ces foyers, tandis qu’un coup de foudre lors d’une séance d’épilation des parties génitales masculines nous offre LA scène du film, toute en "finesse" niveau vocabulaire, mais particulièrement jouissive.