Synopsis : Kingsman, l’élite du renseignement britannique en costume trois-pièces, fait face à une menace sans précédent. Alors qu’une bombe s’abat et détruit leur quartier général, les agents font la découverte d’une puissante organisation alliée nommée Statesman, fondée il y a bien longtemps aux Etats-Unis. Face à cet ultime danger, les deux services d’élite n’auront d’autre choix que de réunir leurs forces pour sauver le monde des griffes d’un impitoyable ennemi, qui ne reculera devant rien dans sa quête destructrice.
Acteurs : Taron Egerton, Channing Tatum, Julianne Moore, Colin Firth, Jeff Bridges, Mark Strong, Halle Berry, Pedro Pascal, Vinnie Jones.
Nous avions beaucoup apprécié le premier opus Kingsman : The Secret Service. A l’époque, le mot "premier" n’aurait pas convenu, car il laisse entendre second, voire, deuxième... et donc troisième... C’est que le réalisateur n’envisageait pas de suite à ses films. Sage réflexion que, malheureusement, il n’a pu tenir. Nous supposons que c’est à son corps défendant. Le succès imprévisible du désormais premier faisait probablement miroiter des pépites d’or dans les yeux des financiers ! Il y a donc une suite. Ce n’est pas qu’elle soit mauvaise mais qu’elle déçoit par rapport au film de 2015.
Nous écrivions, à l’époque : ’Le film est présenté comme une « comédie d’espionnage britannico-américaine ». Tout cela est vrai dans sa quasi-totalité : comédie : oui, espionnage : oui, britannique : oui, américaine : non ! Américaine techniquement peut-être, mais dans l’esprit, non, trois fois non. Le sentiment que nous avons eu (et d’autres avec nous) après la projection presse était d’avoir vu un film « so british »’. Aujourd’hui, le film est toujours une « comédie d’espionnage britannico-américaine ». Il nous faut cependant ajouter : Tout cela est vrai dans sa quasi-totalité : comédie : oui, espionnage : oui, britannique : non, américaine : oui ! British techniquement peut-être, mais dans l’esprit, non, trois fois non. Le sentiment que nous avons eu (et d’autres avec nous) après la projection presse était d’avoir vu un film si américain et bien peu « british » !
Là où le film The Secret Service excellait dans l’humour, parfois trash, mais se jouant de tous les codes des films d’espionnage. Ici, nous sommes dans le too much, un humour, des gags et un scénario très "américain"... au sens ce que ce cinéma-là n’apporte pas de meilleur et de plus fin. Vous aurez déjà appris que Colin Firth est de retour. Vous découvrirez la pirouette scénaristique qui permet cette "résurrection" ainsi qu’un casting impressionnant, avec, notamment, Julianne Moore dans le rôle de l’antagoniste. Mais cela prendra du temps. Le film dure 2h20 : c’est beaucoup trop long. Dès le début, la surenchère "robotique" est de trop, et cela jusqu’à la fin du film. Il y a aussi un bien singulier président des USA. Attendez-vous à devoir subir un troisième volet de la franchise. Ce deuxième nous a ennuyé donc. Il est même parfois vulgaire, manque de finesse, et comment dire, de doigté [1] !
Bande-annonce :