Synopsis : Dépassé par une nouvelle génération de bolides ultra-rapides, le célèbre Flash McQueen se retrouve mis sur la touche d’un sport qu’il adore. Pour revenir dans la course et prouver, en souvenir de Doc Hudson, que le n° 95 a toujours sa place dans la Piston Cup, il devra faire preuve d’ingéniosité. L’aide d’une jeune mécanicienne pleine d’enthousiasme, Cruz Ramirez, qui rêve elle aussi de victoire, lui sera d’un précieux secours... (ci-contre Nicolas Duvauchelle, voix française de l’antagoniste Jackson Storm - © The Walt Disney Company France).
Voix originales : Owen Wilson, Nathan Fillion, Armie Hammer, Kerry Washington, Bonnie Hunt.
Il me faut ici reconnaître, avouer peut-être ?, que je n’ai pas vu les deux premiers films de cet univers ! Honte sur moi ? Je ne sais. Mes confrères me disent à l’entrée de la vision presse qu’il était probable que je "comprendrais" le film sans avoir vu Cars et Cars 2 !
Ben oui, j’ai compris, mais surtout compris que si j’avais vu les deux premiers, j’aurais mieux compris la saga, l’intrigue, les interactions entre les divers personnages, pardon, véhicules. Alors ce n’est pas catastrophique, mais cela aide à cerner l’univers et à comprendre l’enthousiasme des confrères et consoeurs dans la salle qui saissisent donc mieux que moi certaines références.
A l’arrivée (!!!) c’est du bon Pixar, tant au niveau de l’image, des décors, parfois, très "photo-réaliste", mais aussi de l’intrigue, qui ouvre à la réflexion pour les plus jeunes sur des thèmes "adultes". Les différentes voitures, chacune avec sa personnalité "humaine" sans être anthropomorphique (quoique, l’on peut imaginer l’homme ou la femme derrière le véhicule) offre un lieu de réflexion sur notre société, tout en étant, en même temps un pur divertissement. Beau de surcroit, avec une bande-son captivante !
Le spectateur pourra croire que c’est "gagné d’avance" si l’on veut jouer sur les expressions et que l’on connait le résultat final de la course. Et pourtant, il n’en est rien et le film offre un petit lot de surprises qui permettront une vision à deux niveaux, celui des enfants et jeunes ados et celui des adultes. Car l’air de rien, ils pourront échanger au retour de la vision du film sur le sens de vieillir, celui de n’est pas toujours performant, sur la place de la femme, sur les jeux de concurrence, le fair-play, mais aussi le lâcher-prise, la transmission...
Enfin, c’est un film qu’il faudrait voir deux fois : avec les enfants, en version doublée en français et ensuite, pour les adultes, avec les voix originales. C’est celle que j’ai pu voir et celles-ci sont jubilatoires et font plaisir à entendre, car l’on sent le plaisir des acteurs d’avoir donné leur voix pour ce film. En revanche, pour une vision familiale, je crois qu’il sera de loin préférable de vivre cette course en français (même si, à titre personnel, je suis rebelle aux versions doublées).
Enfin, comme très souvent, j’ai beaucoup beaucoup aimé le film d’animation qui précède : LOU ! Un petit bijou qui invite à réfléchir sur le malêtre de certains enfants. L’air de rien... et pourtant ! En voici un extrait :
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Bande-annonce :