Synopsis : Les destins de cinq ados se croisent lorsqu’ils se découvrent des pouvoirs surnaturels. Ils vont devoir unir leurs forces pour protéger leur petite ville, Angel Grove, et le monde, face à une menace extra-terrestre. Mais pour y parvenir, ils devront d’abord surmonter leurs peurs et mettre de côté leurs différences pour former une vraie équipe. Ce n’est qu’unis qu’ils pourront devenir les Power Rangers…
Acteurs : Bryan Cranston, Elizabeth Banks, David Denman, Naomi Scott, Becky G., Ludi Lin, RJ Cyler, Dacre Montgomery.
Après un assez dispensable Project Almanac en 2015 qui mettait en scène des adolescents qui joue avec le feu ou plutôt avec (une machine à remonter) le temps, le réalisateur trentenaire Dean Israelite s’attaque à une saga aussi culte que kitch. Qu’en dire ? Sinon que c’est encore plus dispensable que son premier film !
Les Power Rangers qu’il nous propose visent une cible de grands enfants et jeunes adolescents, disons de 11 à 14 ans. J’ai tenté de voir le film avec ces yeux-là et, après la projection j’ai donné une cote de 4/10 au film, ce à quoi des confrères m’ont dit que l’on voyait bien que je n’avais pas d’enfants ! Le rendu est certes kitch, mais pas assez pour que cela puisse en faire un atout. Il faut une heure quinze de "préparation" du spectateur pour lui faire découvrir les personnages, leurs détresses, les affres de l’adolescence, le rejet des autres... avant de les voir devenir des Power Rangers ! Cela peut se comprendre puisque le film n’est que le premier volet d’une très longue saga prévue. Hélas, même si l’on respecte les diversités d’origine et de genre (blanc, noir et asiatique... manque un latino !, garçons et filles... dont une lesbienne - on parle d’un personnage ouvertement LGBT... mais c’est à peine évoqué et de façon on ne peut plus soft et sans aspérité !) ces jeunes acteurs sont loin de l’être ! Ils jouent mal (si tant est qu’ils jouent), manquent de crédibilité, n’ont aucune densité... Et à la fin du film, c’est du très grand n’importe quoi, destructions massives, un géant en or... et évidemment les Power Rangers qui renversent la situation et il y a même un père qui devient fier de son fils. Le carnage s’arrête là, mais il est malheureusement à suivre ! Un film à oublier donc.
Bande-annonce :