Synopsis : John Wick a renoncé à sa vie de tueur à gages et coule des jours tranquilles jusqu’à ce qu’un ex-associé, auquel il a fait une promesse, vienne le chercher pour que John l’aide à prendre le contrôle d’une mystérieuse confrérie de tueurs italiens. John se rend à Rome, où il va devoir affronter certains des plus dangereux tueurs au monde.
Acteurs : Keanu Reeves, Riccardo Scamarcio, Ruby Rose, Bridget Moynahan, Ian McShan, Peter Stormare, John Leguizamo, Laurence Fishburne, Common, Lance Reddick.
Passé la surprise de John Wick, le premier opus ou plutôt ’chapitre’ désormais, que l’on avait adoré pour son côté très « premier degré » complètement assumé, à savoir un tueur à gage faisant partie d’une organisation mystérieuse (liée à un groupe d’hôtels Continental) qui est hyper compétente et performante qui va entrer en mode « revenge » après le vol de sa voiture et « l’assassinat » de son chien ! La note "cinématographique" de 61/100 ne rendait pas vraiment compte du plaisir coupable pris à la vision du film et, pour celui-ci, on serait prêt à remettre la même cotation (à un fifrelin près) et à écrire la même critique (hormis quelques changements dans le scénario). Pas question cependant de faire un copier/coller... allez lire, au besoin la critique de novembre 2014.
Ici, le phénomène est amplifié en version 2, deux comme le web 2.0 ou comme le "chapter 2" ! C’est que le film est passé au format « jeu vidéo » en mode « God » où l’on tire sur tout ce qui bouge avec une multitude d’armes bien choisies et bien placées.
Ce deuxième volet tire (!!!) le concept jusqu’à la corde en mode combattant-tireur-invincible malgré ses blessures. C’est que le gars est renversé plusieurs fois par une voiture, blessé par arme à feu ou arme blanche et qu’il se relève, chancelant, mais toujours aussi performant. Il tire de mieux en mieux (ce n’est pas pour rien qu’il fait partie de l’élite des tueurs à gages, même si les informations sur son passé sont distillées au compte-gouttes et plutôt de façon allusive lors de certains dialogues, échanges et situations. S’agit-il d’un grand film ? Assurément non ? Indispensable ? Non. Cependant le film fait ce qu’il promet, vend ce qu’il annonce avec un Keanu Reeves égal à lui-même en mode vengeance à 200% J’voudrais bien m’arrêter, mais j’peux point ? Et si dans le premier volet on avait tué le chien, ici il y a un nouveau chien, mais le point de départ de la vengeance est ailleurs, lié (c’est le cas de l’écrire) à un serment de sang, une dette à respecter dans un monde où les règles et l’honneur sont importants. Il faut noter tout particulièrement Santino D’Antonio, un antagoniste italien séduisant (un pléonasme ?) et fielleux, interprété par Riccardo Scamarcio que l’on a vu tout récemment dans [Dalida -1333] où il jouait son frère Orlando. On en apprend un peu sur l’hôtel Continental (ou les hôtels) et l’on découvre dans la foulée que l’on en sait de moins en moins sur les origines de tout ceci. La rythme ne faiblit quasiment jamais : point de répit pour le spectateur ni d’ailleurs pour le héros solitaire qui a si peu voire pas d’amis. Et le tout se conclut quasiment de façon "glaçante" !
Et puis, à la fin... ? John Wick, le chien ?
Cette fois-ci on ne tue pas le chien (sans nom !) et il est vivant à la fin quand John, claudiquant et "excommunié" du Continental s’enfuit pourchassé par un "contrat" contre lui qui couvre la terre entière... et qui ouvre les portes grandes ouvertes à un John Wick, chapter 3 (mais la fiche IMDB est encore vierge) !
Bande-annonce :