Synopsis : Rabih, un jeune chanteur aveugle, parcourt le Liban après avoir découvert qu’il n’était pas le fils biologique de ses parents. Sa quête d’identité, son désir d’accompagner sa chorale à l’étranger et la recherche de son oncle disparu et seul détenteur de la vérité se confondent en une même fébrilité. À travers cette quête, Rabih dresse le portrait d’une nation tout entière incapable de relater sa propre histoire.
Acteurs : Barakat Jabbour, Julia Kassar, Michel Adabashi, Toufik Barakat.
Comme plusieurs confrères, je n’ai pas été franchement emballé par le film ! Certes je saisis le propos, la quête d’identité dans un pays en guerre. Un double passé : celui du pays, de la violence et de sa propre origine. Sur le papier, cette histoire d’un homme aveugle qui apprend par les autorités que sa carte d’identité est fausse était passionnante. Hélas, à l’arrivée le film parait lourd et surtout terriblement ennuyeux. Très rapidement l’empathie se perd par rapport au protagoniste principal (l’acteur Barakat Jabbour est probablement aveugle lui-même) et sa quête, multiple, ne séduit pas. A ce sujet l’affiche (ou la photo ci-dessous) n’est pas du tout représentative du film. Il est probable que le thème parlera plus aux Libanais directement concernés. Quant au concert final, bien que les paroles fassent sens dans l’autocompréhension de sa situation que Rabih "crie" à son auditoire, là c’était franchement très (trop) long. Si vous lisez l’anglais, allez lire la critique assez positive de Victor Fraga sur dmovie.org.
Pour en savoir plus, consultez cet article en français de Cineuropa.