Synopsis :
1. Shibuya, le monde des humains, et Jutengai, le monde des Bêtes... C’est l’histoire d’un garçon solitaire et d’une Bête seule, qui vivent chacun dans deux mondes séparés. Un jour, le garçon se perd dans le monde des Bêtes où il devient le disciple de la Bête Kumatetsu qui lui donne le nom de Kyuta. Cette rencontre fortuite est le début d’une aventure peu commune.
2. Ren, neuf ans, vit avec sa mère depuis le divorce de ses parents. Après le décès de celle-ci, n’ayant pas de nouvelles de son père, et refusant l’accueil de ses tuteurs légaux, il prend la fuite à Shibuya.
Dans le royaume des bêtes, le roi décide de prendre sa retraite et nomme deux prétendants à sa succession : Iôzen, le très populaire, et Kumatetsu, le solitaire. Le seigneur des bêtes demande à ce dernier de former un disciple avant de pouvoir aspirer à devenir son successeur. Celui-ci se rend dans le monde des humains afin de remplir la tache demandée par le roi. C’est à la nuit tombée, alors qu’il se promène dans les rues du quartier de Shibuya, Qu’il découvre le jeune Ren et lui propose de venir avec lui. Transporté dans le monde des bêtes, le jeune garçon va se retrouver bien malgré lui disciple de cet ours ! Avec le temps le jeune Ren, baptisé Kyuta par son maître débutant, apprend à devenir un combattant et retrouve le chemin de son monde. Il y devient ami avec Kaede, une jeune étudiante, qui l’aidera à rattraper son retard dans les études. Le jeune homme retrouve aussi la trace de son père, prêt à l’accueillir. Mais dans le royaume des bêtes un sombre avenir se prépare mettant en péril les 2 mondes… (Source).
Après Les Enfants loups, Ame et Yuki, le réalisateur nippon nous propose à nouveau une histoire d’enfants, pour les enfants, mais pas seulement. L’intrigue est ici seconde, mais pas secondaire (ceux qui souhaitent savoir avant ou redécouvrir après peuvent lire le synopsis complet sur wikipedia). Ce qui est important, ce sont les thèmes abordés. Beaucoup de choses ont été (très) bien exprimées par des critiques et blogueurs que l’on pourra lire utilement.
Simplement exprimer ici le plaisir que nous avons eu à la vision de ce film qui aborde des thèmes qui toucheront aussi bien les enfants et les adolescents que les adultes. Ce sont ainsi les questions de filiation et de transmission, de passage de l’enfance à l’âge adulte, de formation et d’apprentissage... Quelle est la part d’animalité en nous - une question abordée dans un film d’un tout autre genre de Anders Thomas Jensen : Men & Chicken (Mænd & høns) - et comment la découvrir et la transcender ? Quelle forces sombres et obscures nous fascinent (comme dans la saga Star Wars !) et comment passer de l’autre côté du miroir pour y découvrir, comme Alice au pays des merveilles un bien curieux lapin ?
Mamoru Hosoda nous ouvre ainsi des espaces de réflexion bien surprenants avec des animations de toute beauté, flamboyantes et sages selon l’évolution du récit, allant jusqu’à convoquer la baleine de Moby Dick.
Mais plutôt que de poursuivre sur le terrain de l’anime japonais que je maîtrise peu, j’invite à lire l’analyse d’Adrien Mitterand sur le site critikat.com.
Bande-annonce :