Synopsis :
1. Mardi, un jeune perroquet, vit sur une île paradisiaque avec d’autres animaux. Il rêve de quitter son île pour découvrir le reste du monde. Après une violente tempête, Mardi et ses amis font la découverte d’une étrange créature sur la plage : Robinson Crusoé. Les animaux de l’île vont devoir apprivoiser ce nouvel arrivant ! C’est pour Mardi l’occasion de vivre une extraordinaire aventure et peut-être de quitter son île !
2. Coincé sur une île exotique miniature avec des amis tout aussi excentriques que lui, le perroquet Mardi n’a qu’un seul rêve : partir à la découverte du monde. À l’issue d’une tempête terrible, la petite bande découvre une étrange créature échouée sur la plage : Robinson Crusoé. Mardi est persuadé que le nouveau venu est son passeport pour de nouveaux horizons. Crusoé, lui, comprend qu’il ne pourra survivre sans l’aide précieuse de Mardi et ses amis. Si, au début, la communication n’est pas évidente - les animaux ne parlent pas « l’humain » -, tout le monde apprend à se connaître et finit par s’entendre à merveille.
Mais voilà que cette belle harmonie est mise à mal par l’irruption de deux chats sauvages avides de soumettre la population de l’île. La bataille qui s’ensuit va permettre à Crusoé et ses amis de découvrir les vertus de l’amitié envers et contre tout (surtout les chats).
NB : Fondé en 1994 par Ben Stassen, le studio est devenu le leader mondial dans la production et la distribution de films en 3D et nous livre ici son dernier-né. Une interprétation libre et joyeuse de Robinson Crusoé, pleine d’effets visuels, réalisée à deux pas de chez vous par les pionniers et maîtres du genre. Un savoir-faire 100 % belge !
3D ou 2D ?
Nous sommes habituellement rebelle à la 3D pour le cinéma en images réelles, car elle est souvent inutile, fatigante et assombrit l’image (et plus encore lorsque la prise de vue ne s’est pas faite en 3D dès le départ !). Il en va tout autrement pour les films d’animation en particulier lorsque, comme ce Robinson Crusoé, ils sont prévus, dès le début, pour la 3D. Si vous avez le choix, n’hésitez pas, préférez la 3D à la 2D et, si par chance, votre salle vous propose la 3D active, choisissez celle-ci, plutôt que la 3D passive. Si le choix entre les deux est discutable dans votre salon, en revanche, en salle, il n’y pas photo et, malgré le poids des lunettes (une trentaine de grammes contre cinq), l’image est plus somptueuse, lumineuse, vivante...
Un film pour les enfants ?
Le film est clairement destiné aux enfants, mais l’idéal serait que petit et grands (les parents probablement) voient le film ensemble. Idéalement, il serait bon de lire l’histoire de Robinson (ou la raconter aux plus petits), car le point de vue est ici radicalement différent ! C’est en effet le regard des habitants de l’île qui nous est proposé. Chaque animal a ses qualités et défauts, et surtout sa personnalité. Comment vont-ils s’adapter à l’irruption de ce drôle d’humain ? Et qu’est-ce que sa présence laisse entendre sur un monde au-delà de l’île ? Il y aussi un chien (mais qui ne pourra vivre toutes les aventures de son maître) et surtout deux chats et leur progéniture. Si vous aimez ces félidés, vous apprendrez à les détester (le temps du film) ! C’est qu’ils sont très rancuniers et qu’ils n’aiment pas du tout Robinson ni les animaux de l’île.
Note du réalisateur Vincent Kesteloot
(extrait du dossier presse)
L’idée était de raconter l’histoire de Robinson Crusoé du point de vue des animaux et de montrer comment ceux-ci l’aidaient à survivre. Concernant la mise en scène, nous avions conscience que la majeure partie du public connaissait les grandes lignes de l’histoire. Nous avons donc joué avec cette proximité. Ainsi, la découverte prévisible de l’épave est prétexte à rire des incompréhensions et autres réactions bizarres des animaux face à ce « monstre des mers ». Dans la plupart des films d’animation, les animaux ont des caractéristiques humaines.
Ici, nous avons voulu respecter les différences entre les animaux et l’être humain. Si Robinson Crusoé avait échoué sur une île où les animaux, habillés et dressés sur leurs pattes arrière, l’avaient invité à dîner, on aurait risqué de perdre l’un des thèmes principaux de l’histoire : la solitude d’un homme éloigné de tous.
Pour autant, il n’était pas question de faire un documentaire ou de se fixer des contraintes rédhibitoires. Ainsi, tous les animaux parlent le même langage. Si ce choix a eu des conséquences sur le design des personnages, il a également permis d’élargir l’éventail des caractéristiques de notre bestiaire. Les animateurs ont trouvé l’équilibre idéal entre une approche naturaliste des mouvements de chaque espèce et une touche plus humoristique ou émotionnelle.
C’est ce challenge, relevé et réussi par toute l’équipe, qui a permis de créer une oeuvre à la fois réaliste et stylisée.
Bande-annonce :